Je suis l'affaire du domaine de Falot avec beaucoup d'intérêt depuis que les médias se sont emparés de cette affaire.
N'ayant au départ que la presse pour m'informer, je trouvais inadmissible qu'on puisse entrer comme ça dans un domicile privé et s'installer sans aucun accord en totale impunité.
Mais, en m'intéressant d'un peu plus près à cette affaire, je me suis rendue compte que cela n'était que la partie visible de l'iceberg, et qu'en réalité, votre action était un acte de résistance :
- résistance contre un système social insuffisant ;
- résistance pour créer un nouveau style de vie ;
- résistance en faveur du partage, de l'entraide, de la solidarité sans condition ;
- résistance pour valoriser un patrimoine délaissé depuis longtemps ;
- résistance pour ouvrir la communication, le dialogue.
Cette résistance que vous avez mise en place aurait pu se faire dans la colère, la dégradation, le vol. Au contraire, votre résistance est respectueuse, à l'écoute, riche en propositions.
J'ai du mal à comprendre qu'en face de vous, dans un département politiquement résolument tourné à gauche, vous ne trouviez pas d'interlocuteur. Vous semblez vous heurter à des murs. Où est l'humain en face de vous ?
Votre projet valorise la dignité humaine, le travail. Votre action est utile à notre société trop souvent égoïstement tournée vers l'économique.
Continuez !
Je suis persuadée que lorsque les gens connaîtront vraiment votre action, ils vous soutiendront.
Et je reste persuadée que verrous vont sauter en votre faveur, et que vous rencontrerez enfin des interlocuteurs intelligents, sensibles, aptes à intégrer la nouvelle vision d'une société moins égocentrique.
Recevez tout mon soutien.