Une vingtaine de jeunes face à plusieurs dizaines de salariés???

Dans le journal Sud Ouest (Gers) du Mercredi 9 Mai 2012, dans l'article de J.-C.G intitulé "Une réquisition dans la pampa", nous pouvions lire dans l'intérview de Jean-Charles Lecocq, directeur du Centre Contoloup-Lavallée (Actuel propriétaire du hameau de Fallot), ces lignes: "Une vingtaine de jeunes face à plusieurs dizaines de salariés"," En proie a des difficultés de trésorerie, la structure qui emploie autour de 200 salariés (...) a déjà perdu 70 employés en l'espace de cinq ans", "C'est une question vitale économiquement et cette réquisition est très gênante"

Notre geste menacerait donc des emplois dans une structure publique?

Nous, le colléctif La Paz, pensons que ces 200 emplois sont menacés en effet.
Ils sont menacés non par nous, mais par les politiques d'austérité qui détruisent des emplois massivement dans les secteurs de la santé, du social ou de l'éducation, et permettent ainsi aux plus riches de continuer à s'enrichir. A une échelle locale, la logique est la même. Comme le rappelle monsieur Lecocq,"Nous fonctionnons comme une entreprise. Et nous ne bénéficions d'aucune aide contrairement d'ailleurs à certaines entreprises.". En effet ni le Conseil Général, ni la région ni l'état ne jugent opportun de sauver 70 emplois dans le Centre Contoloup Lavallée (CCL), mais subventionnent à hauteur de dizaine de millions d'euros des entreprises privés Gersoises(1). Alors? Alors Le collectif La Paz apporte son soutiens à tous les salariés du CCL dans leur lutte pour préserver leurs emplois face aux politiques d'austérité.

Quand aux 350000 euros de manque à gagner pour la vente du hameau "Fallot", ce sont en réalité 500000 euros(2) qui ont été gaspillés en achetant en 2005, un lieu, dont ils ne feraient jamais usage.
Et peu importe que les étiquettes et les postes aient changé entretemps, ce que nous rejetons,c'est la logique de gaspillage qui implique non seulement le CCL, mais aussi l'état, la région et le département.

Nous pensons que plusieurs solutions existent, ou sont à créer, et nous pensons qu'elles concernent Le CCL, (direction,salariés et usagers), ses créanciers, ses garants, ses financeurs et désormais, le collectif La Paz. 

1(cf les publications du Collectif citoyen gersois contre la dette illégitime publique)
2(voir article de J.-C.G)